Entrez dans l'univers du voyageur. Un monde palpitant vous y attend! Plus précisément, vous apprendrez quel rôle jouait le voyageur dans la traite des fourrures et quel métier il pratiquait. Des sections portant sur sa vie personnelle et ses loisirs dresseront également son portrait.
Le voyageur apparaît vers les années 1760, alors que les Autochtones et les Européens s'adonnent à la traite des fourrures depuis plus d'un siècle. Les commerçants montréalais, ayant pris le contrôle de la traite des fourrures après la Conquête, suivent l'exemple des coureurs des bois français. Ils visitent les Autochtones et font du troc pour obtenir des fourrures, notamment celles des castors, très prisées en Europe. C'est ainsi qu'une nouvelle classe professionnelle se développe. À bord de canots d'écorce remplis d'objets de troc, des travailleurs pagaient jusqu'aux terrains de chasse du Nord-Ouest, et travaillent aux postes de traite.
5 000 km séparent l'Athabasca de Montréal, siège social de la Compagnie du Nord-Ouest. En moyenne, un canot parcourt 1 600 km par mois. Le hic, c'est que les cours d'eau sont seulement navigables pendant cinq mois. Il devient donc nécessaire d'établir un entrepôt central au fort William et d'utiliser deux équipes de voyageurs.
Loin du bercail, le voyageur côtoie les Amérindiens et adopte un mode de vie tout à fait unique.
La cordelle
Non seulement le mariage interracial fait-il partie de la réalité du voyageur, mais le métissage culturel joue un rôle majeur dans l'histoire de la traite des fourrures. Une histoire dont il reste une figure de proue. Découvrez sans plus tarder l'univers professionnel et culturel de ce personnage qui a marqué l'histoire du Canada.
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