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HABILLEMENT

ACTIVITÉ

Habiller le voyageur Habiller le voyageur

Aidez les voyageurs à se vêtir selon toutes circonstances.

À chacun son style

Habillement du mangeur de lard

Habillement du mangeur de lard

Étant donné qu'ils sont souvent en contact avec l'eau, les voyageurs ont besoin de vêtements à séchage rapide. C'est pourquoi ils privilégient le coton, le lin ou la laine au lieu des vêtements faits de peau animale. Leur habillement se compose généralement d'une chemise de lin ou de coton, d'une paire de mitasses (jambières), d'un bonnet de laine, de mocassins et d'un manteau muni d'un capuchon durant les journées plus froides.

Bien que les voyageurs élaborent leurs propres styles, ils commencent à travailler en portant plus ou moins les mêmes vêtements. Aux termes du contrat de travail, la CNO remet à chaque engagé un ensemble d'articles d'habillement essentiels : un pantalon, une chemise, une couverture et une paire de souliers de boeuf. Parmi les autres vêtements habituels des voyageurs, on trouve un bonnet de laine, un manteau avec un capuchon, des jambières et une ceinture en laine ou fléchée.

L'habit fait l'expérience

Pour le voyageur, les vêtements étalent sa richesse. Les voyageurs les mieux rémunérés comme les hommes du Nord tendent à porter des vêtements plus flamboyants. Aussi, étant donné leurs liens étroits avec les peuples autochtones, les hommes du Nord sont plus susceptibles d'adopter les styles des vêtements autochtones. Quant aux mangeurs de lard, ils portent souvent un pantalon de toile et un bonnet rouge ou bleu. Les plus chevronnés portent des mitasses, une chemise colorée munie d'un jabot et de manchettes, de même qu'une ceinture de laine bariolée. Ils portent parfois un mouchoir sur leur tête afin d'empêcher les gouttes de sueur de perler.

Hommes du Nord

Hommes du Nord

De leur côté, les hommes du Nord possèdent un ample manteau à capuchon fermé par une large ceinture et chaussent des bottes indiennes pendant l'hiver. Leur habillement de tous les jours est davantage métissé, plus coloré et plus pratique que celui des voyageurs moins expérimentés.


Peu d'apparat pour les cérémonies

Pour les cérémonies, les voyageurs n'ont qu'une chemise de rechange et quelques parures qu'ils portent après s'être soigneusement rasés et avoir lavé leurs longs cheveux. Ils gardent néanmoins leur mitasses et leurs mocassins de tous les jours.

Des symboles du voyageur

Certains éléments de la trousse de survie sont devenus des symboles de l'identité du voyageur. Parmi ceux-ci :

Rame

Rame

  • la pipe et le sac à tabac;
  • la courroie de portage;
  • le couteau;
  • l'écuelle;
  • la rame;
  • le bonnet;
  • le mouchoir ou le chapeau;
  • la ceinture.



L'origine de la ceinture fléchée

Ceinture fléchée

Ceinture fléchée

La ceinture fléchée est un élément essentiel de la garde-robe du voyageur. En plus de garder le manteau fermé à la taille, les historiens croient que la ceinture fléchée offre un appui dorsal pendant les portages. Au début, on l'appelait la ceinture à flèche. L'expression ceinture fléchée a commencé à être utilisée vers 1798. En 1800, la CNO achète ses ceintures fléchées à l'Assomption. Bien qu'un motif normalisé soit apparu vers la moitié du siècle, la ceinture fléchée est un emblème familier du commerce des fourrures depuis beaucoup plus longtemps.

Nicholas Vincent Isawanhonhi, chef et capitaine chrétien huron

Nicholas Vincent Isawanhonhi, chef et capitaine chrétien huron

Plusieurs hypothèses ont été émises quant à son origine. La plus probable est que la ceinture fléchée soit d'origine amérindienne. Reste à savoir si elle provient de la région des Grands Lacs ou de celle de l'Assomption.





Des influences réciproques

Indien s'adressant à un groupe dans un campement

Indien s'adressant à un groupe dans un campement

Autochtones et voyageurs s'échangent des modes vestimentaires s'ils constatent qu'elles leur permettent une meilleure adaptation à leur environnement. Par exemple, les premiers Eurocanadiens adoptent les mitasses, mieux adaptées aux longs voyages en forêt que les pantalons de toile, de même que les mocassins, plus pratiques que les sabots de bois. Les Autochtones empruntent à leur tour vêtements et objets européens leur facilitant la vie.

Une hygiène discutable

Bien que les voyageurs de la CNO se rasent périodiquement en cours de voyage, leur hygiène personnelle ne correspond pas aux normes modernes, en particulier après une journée de dur travail. Bien que certains se baignent avant d'aller dormir, tous les voyageurs se lavent soigneusement et enfilent une chemise propre avant d'arriver à un rendez-vous à un fort.

Le saviez-vous?

Les voyageurs enduisent leur corps de graisse d'ours afin de se protéger contre les piqûres de moustiques. Ils préfèrent ne pas se laver trop souvent, car une peau propre est une proie facile!


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