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HISTOIRE INTERPRÉTÉE

ACTIVITÉ

Explorer un site archéologique Explorer un site archéologique

Lancez-vous dans une fouille archéologique riche en découvertes.

Une histoire qui a cheminé.

Au début du 20e siècle, les historiens s'intéressent à la traite des fourrures comme industrie ayant joué un rôle majeur dans le développement du Canada. L'histoire de l'exploration du pays et l'histoire coloniale sont à cette époque axées sur les compagnies, leur fonctionnement et leurs dirigeants. Vers 1960, l'histoire canadienne prend une tout autre direction. On aborde désormais la traite des fourrures comme expérience vécue. La vie professionnelle, sociale et culturelle des voyageurs devient alors d'un grand intérêt. Avec un regard neuf, les historiens accordent des rôles fondamentaux à des personnages méconnus tels que les Autochtones et les femmes.

Une approche pleine de défis

Le chef du lac Rouge fait un discours

Le chef du lac Rouge fait un discours

L'objectif de ce site n'est pas de décrire le développement économique du Canada, mais de brosser le portrait du voyageur et de son univers. Nous cherchons à reconstituer la vie professionnelle, personnelle et culturelle des personnages impliqués dans le commerce des fourrures. Dans cette optique, nous abordons l'histoire des Premières nations, des Européens et du métissage faisant partie intégrante de l'univers du voyageur.

Mais puisque les voyageurs n'ont ni renom ni éducation, peu de documents sont rédigés à leur sujet, contrairement aux compagnies qui ont fait couler beaucoup d'encre. Par conséquent, pour explorer l'univers des voyageurs, on doit se contenter d'un nombre restreint d'archives à interpréter soigneusement. Notre approche pose un défi de taille puisque les archives relatives au peuple de l'époque sont rares.

Sur les traces du voyageur

Extrait du Journal du fort Kamanaitiquoya, par François Victoire Malhiot

Extrait du Journal du fort Kamanaitiquoya, par François Victoire Malhiot

Malgré tout, plusieurs types d'archives permettent de retracer l'existence du voyageur. Par exemple, les compagnies de traite ont produit des documents administratifs qui offrent de précieux renseignements sur le mode de vie du voyageur. Les registres indiquent les objets essentiels de l'époque; les contrats des engagés informent sur les origines des voyageurs, leur salaire et leurs années de service.


Extrait du Journal du fort Kamanaitiquoya, par François Victoire Malhiot

Extrait du Journal du fort Kamanaitiquoya, par François Victoire Malhiot

D'autres sources sont très révélatrices : la correspondance établie entre les employés des compagnies, qui permet d'entrevoir la vie au poste; les journaux des bourgeois et des missionnaires en voyage, où sont notées des impressions sur les périples en canot; les gravures et peintures qui représentent les paysages, le style vestimentaire et les coutumes de l'époque; les trouvailles des archéologues, notamment des objets échoués lors des chavirements de canot; enfin, les légendes et les traditions.

Le saviez-vous?

La culture des voyageurs est transmise oralement puisque la majorité des voyageurs ne savent pas écrire. Afin de reconstituer cette histoire, des historiens et des folkloristes collectionnent légendes et traditions transmises au fil des générations. Encore répandus de nos jours, ces vestiges de culture recèlent des perles d'information sur l'époque des voyageurs.

Voyageurs autour d'un feu de camp

Voyageurs autour d'un feu de camp


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